Loin de moi l’intention de me prendre pour un nouvel oracle, mais je constate une recrudescence anormale de …euh…appelons-les des avertissements apocalyptique !
Entre les dérèglements climatiques et autres catastrophes naturelles…d’autres signes, pour moi sans équivoque, semblent autrement plus inquiétants :
Deux damnées de l’univers de la mode éthique, personnifications même de la fièvre acheteuse et apologie de la surconsommation, véritables incarnations de la superficialité, je veux parler de Carrie Bradshaw et de la poupée Barbie (je sais on est proche du pléonasme !)… Et bien les deux bécasses (c’est pas méchant j’adore les poupées), comme par mauvais pressentiment, comme si les prémonitions Mayas les touchaient, chercheraient à racheter leurs péchés.
Commençons par Sarah Jessica Parker : la puce m’a explosé à l’oreille quand j’ai vu cette shoes-addict, acheteuse hyper-compulsive de Manolo Blanick (qui n’ont pour unique fonction que de « designer » son placard), à un stade de sa pathologie presque incurable, avec (tenez-vous bien) des Sweddsih Hasbeens (rappelez-vous la marque de chaussures Suédoise, faites main, utilisant les mêmes procédés traditionnels depuis des années pour concevoir les petites merveilles).
Et notre sujet n’en serait pas à son 1er larcin, il semblerait qu’elle ait cherché son salut en se procurant même plusieurs modèles.
Ensuite, Barbie, l’icône mode en plastique décriée par les féministes pour l’image superficielle et asservissante qu’elle renvoie à nos charmantes petites têtes blondes, chercherait elle aussi à se repentir.
Après avoir tapiné sur les étagères des rayons de super marché dans des tenues frôlant l’attentat à la pudeur (et aussi au bon goût il faut bien l’admettre), la voilà qui se rachète une conscience en arborant des pièces phares de chez Loomstate Organic, la marque Eco-friendly* New-Yorkaise : on l’ a vue vêtue des modèles Abenaki (pour le pull) et Shkani (pour le short) , pour une vente de charité à l’occasion des Fashion’s Night Out d’Anna Wintour.
On en n’est pas encore à se réjouir de valeurs nobles que la bimbo de PVC pourrait inculquer aux petites filles. Mais, qu’il s’agisse de Greenwashing ou de véritable rédemption, pourquoi ne pas laisser Barbie et Carrie, prêcher pour la bonne paroisse, une fois n’est pas coutume ? Si l’éducation à une consommation alternative de la mode pouvait commencer par là
*Bémol du au fait que leurs vêtements soient fabriqués en Chine et utilisant du tissus bio… provenant de fibre de bambou (donc pas très bio car la fabrication de sa fibre nécessite des traitements chimiques)
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3 Comments
Super intéressant. Les gens/ les peoples ne font pas que du bien, c’est clair; Et derrière des considérations écolos il y a souvent des plans marketings. Mais comme tu le dis, c’est déjà ça de pris en terme d’image et d’exemple.
Pour ma part je ne suis pas tout à fait d’accord avec le ton de ton article.
En fait, je pense que le passage au ‘green’ doit se faire par le plaisir et non pas par la culpabilité : nous, “green people” pouvons convaincre les “non green”.
J’ai joué beaucoup à la poupée barbie, et j’en ai de bons souvenirs, et j’aime bien SATC, en plus.
Cela dit, les dénonciations de Greenpeace contre Mattel ont porté leurs fruits, et je suis tout à fait pour ce genre d’opérations qui informent les consommateurs, qui, une fois conscients des conséquences de leurs achats, refusent spontanément de collaborer aux pratiques destructrices des grands groupes.
Ce n’est que mon avis…
xxx
i.